De ses quinze années de tonte de moutons en Nouvelle-Zélande, oserait-on dire que Christian Venier a conservé le profil capillaire ?
Eté comme hiver, des boucles oscillant entre le blond et le blanc encadrent son visage sympathique.

 

Chez les Venier, le vin est une affaire de famille. Le père de Christian a lui-même était vigneron jusque dans les années 70. Puis les primes à l’arrachage et la course au maraîchage intensif sont passées par là et voilà que, peu à peu, des rangs de fraisiers et d’asperges sont venus remplacer le vignoble familial situé autour de Candé-sur-Beuvron au sud de Blois.

 

A son retour en France, Christian renoue avec la tradition familiale et produit en 1995 son premier millésime. Pour le vigneron à la joie contagieuse, “le vin se fait d’abord à la vigne”, raison pour laquelle il plaît à se définir plutôt comme un jardinier. Aussi a-t-il à cœur de choyer de matière méticuleuse la vigne et ce, sans utiliser de produits phytosanitaires. Des raisins bichonnés qu’il vendange puis vinifie parcelle par parcelle pour en capturer toute la typicité.